FAQ HPV
L’infection par HPV est une IST (Infection Sexuellement Transmissible) très fréquente.
Près de 80 % de l’ensemble des femmes et hommes sexuellement actifs seront infectés par le HPV à un moment donné de leur vie ; la plupart d’entre eux ne sauront jamais qu’ils ont été infectés par le virus. Chez la plupart des individus, le HPV est inoffensif et ne provoque aucun symptôme.
La transmission du HPV se fait par une relation sexuelle orale, vaginale ou anale avec une personne porteuse du virus, qui peut ne présenter aucun symptôme.
Toutes les personnes sexuellement actives peuvent contracter le HPV, même si elles n’ont de relations sexuelles qu’avec une seule personne. Par ailleurs, les symptômes peuvent apparaître des années après l’infection, il n’y a donc aucun moyen de savoir de quel partenaire provient l’infection ni depuis combien de temps elle a été contractée.
Le HPV est souvent éliminée naturellement par le système immunitaire. Près de 9 infections à HPV sur 10 disparaissent d’elles-mêmes dans les deux ans.
Lorsque le HPV ne disparaît pas de lui-même, il peut être à l’origine de verrues génitales ou des lésions précancéreuses.
La plupart des femmes infectées par le HPV sont porteuses du virus pendant des mois sans présenter de symptômes.
Certains types de HPV sont responsables de l’apparition de verrues génitales, ce qui ne constitue pas une affection grave en soi.
Certaines femmes qui sont infectées par des types de HPV à haut risque oncogène peuvent développer des altérations cellulaires non visibles dans un premier temps qui parfois évoluent vers un cancer, notamment au niveau du col de l’utérus, mais aussi du vagin, de la vulve, de l’anus, de la bouche et de la gorge.
Environ 10 % des femmes infectées par des HPV à haut risque oncogènes n’élimineront pas naturellement l’infection d’elles-mêmes. Cette persistance du HPV est la principale cause du développement de lésions sur le col de l’utérus, qui peuvent évoluer dans certains cas en cancer.
Ces lésions du col de l’utérus sont généralement asymptomatiques. Le seul moyen de les détecter est de se rendre chez votre gynécologue, qui effectuera des examens pour rechercher l’éventuelle présence de HPV et de lésions du col.
L’infection par HPV n’a aucune incidence sur la fertilité. La capacité à concevoir n’est pas diminuée.
L’infection par HPV n’a généralement pas de conséquence pour votre enfant à naître. Toutefois le suivi médical est important, notamment en cas de condylomes (verrues génitales) qui sont aussi dus au HPV.
Tout comme les femmes, les hommes peuvent aussi être infectés par le HPV et développer des verrues génitales et des lésions pré-cancéreuses. Les lésions associés au HPV chez les hommes sont localisées au niveau de l’anus, du pénis, de la bouche et de la gorge. Il est recommandé de vacciner les garçons avant le début de leur vie sexuelle.
Comme le HPV est asymptomatique, des partenaires ont tendance à se partager le virus sans même le savoir. Pour rappel, 80 % des personnes sexuellement actives seront infectées par le HPV à un moment de leur vie et, dans certains cas, les symptômes apparaissent plusieurs années après l’infection. Il est donc difficile de savoir quand et de qui l’infection a été contractée. Pour cette raison, il est important d’informer vos partenaires sexuels si vous avez reçu un diagnostic de HPV.
Il est essentiel d’utiliser des préservatifs de façon appropriée avec tout nouveau partenaire sexuel. Il a été démontré que leur utilisation réduisait considérablement l’incidence des verrues génitales et des lésions précancéreuses. Il est important de noter que le préservatif ne protège que la zone couverte ; la protection n’est donc pas totale.
Les infections à HPV disparaissent généralement naturellement grâce à notre réponse immunitaire. Pour cette raison, un système immunitaire efficace et une santé vaginale optimale sont de première importance pour aider à lutter contre l’infection à HPV, ainsi que pour réduire le risque d’infection par d’autres agents pathogènes.
Avoir un mode de vie sain compte aussi. La tabagisme et la consommation d’alcool peuvent augmenter le risque d’une infection à HPV durable et faciliter le développement de lésions du col de l’utérus.