Des examens gynécologiques réguliers s’imposent, car les cancers du col de l’utérus peuvent être évitées si l’infection et/ou les lésions sont détectées à un stade précoce :

• Le test de dépistage du HPV, permet non seulement de détecter l’infection, mais aussi d’identifier le type de HPV.
• La cytologie, ou « frottis », consiste en l’analyse des cellules prélevées sur le col utérin.
  Un test de dépistage du HPV positif ou un frottis anormal ne signifie pas que vous développerez un cancer ; dans la plupart des cas, l’infection et les lésions disparaîtront d’elles-mêmes. Toutefois, des examens complémentaires peuvent être prescrits :
  • La colposcopie, qui consiste à examiner le col de l’utérus à l’aide d’un « colposcope », un appareil optique grossissant. Cet examen ne provoque généralement pas plus d’inconfort que le frottis. Si la colposcopie révèle des altérations au niveau du col de l’utérus pouvant évoquer une lésion, une biopsie du col de l’utérus doit être effectuée au cours du même examen.
  • La biopsie est généralement requise pour poser le diagnostic définitif d’une lésion précancéreuse ou cancéreuse du col de l’utérus.

En cas de lésions cervicales, le médecin décidera du traitement le plus approprié. Il est très important de suivre ses conseils et ses instructions.

Selon l’état d’avancement de la lésion, la prise en charge peut consister en :

• une surveillance régulière sur plusieurs mois ou années,
• la destruction, par laser le plus souvent, et parfois cryothérapie,
• l’exérèse sous anesthésie, souvent appelée « conisation », qui consiste à retirer la lésion par un geste chirurgical.
  Les médecins disposent aujourd’hui de traitements complémentaires qui peuvent aider à faire régresser les lésions du col de l’utérus et à éliminer le HPV à un stade précoce.